Newsletter 101 - Février 2022

Un ami vient de nous quitter ...

C'est avec beaucoup de tristesse que nous venons d'apprendre le décès de M. Gaston Avard survenu le 28 janvier 2022 à l'aube de sa 86^ème année. M. Gaston Avard était un Vélizien mais aussi un pêcheur passionné, connu de tous les anciens de la Touche de Chaville Vélizy. 

Les funérailles auront lieu le 10 février à 12H00 au Crématorium du Parc à Clamart dans le département des Hauts-de-Seine. Crématorium du Parc 104 Rue de la Porte de Trivaux, 92140 Clamart.

J'ai une pensé pour ses proches et je tiens à leur présenter ici, au nom de toute l'association, mes plus sincères condoléances.

Denis Eveillard
 

C'est confirmé nous savons que le bois flotte ...

J'avoue ne pas me rappeler si je le faisais étant enfant, mais je ne crois pas, nous n'avions tout simplement pas d'étang proche de chez nous.

Toujours est-il que durant l'hiver, comme fréquemment tout au long de l'année, nous avons dû sortir de l'eau des branches, des rondins, des troncs.

La question s'est donc insinuée tranquillement dans mon esprit jusqu'à ce que je n’aie plus le choix : il fallait que je comprenne pourquoi les enfants éprouvent une telle fascination à jeter du bois dans l'eau. Pour moi, la seule explication est que ça les amuse. D'accord, mais pourquoi ??

Au gré de mes recherches sur internet, quelques raisons sont sorties du lot. Je laisse chacun se faire sa propre opinion sur le sujet.

Une question de compétition. En effet de tout temps, les concours de force ont existé. Des disques d'argile de la Grèce Antique aux troncs écossais, l'exercice de lancer le plus loin, le plus lourd possible passe également par une des compétitions actuelles les plus connues : les jeux olympiques. Lancer plus loin qu'un copain et en tirer une certaine fierté lorsqu'on réussit, cela semble une bonne raison.

Une question d'esthétique. Les vaguelettes créées par le vent, les gouttes de pluie, le reflet d'un soleil couchant : la surface d'un étang est une véritable toile artistique. Un gros bout de bois qui tombe à l'eau, par les figures que les ondes feront à sa surface, est un spectacle qui peut être plaisant à voir.

Une question philosophique. Mes recherches m'ont amené à Georg Wilhelm Friedrich Hegel, un philosophe allemand qui évoque un enfant lançant des cailloux dans l'eau dans l'introduction de son livre "L'Esthétique". J'avoue être un peu plus hermétique à ce genre de considération, mais je vous en fait part quand même. Par l'empreinte éphémère qu'il imprime sur le milieu qui l’entoure, ce geste tellement anodin de lancer un bout de bois lui permettrai de prendre conscience de lui. Son geste entraîne une conséquence directe sur les éléments.

Finalement, peu importe les raisons. Les enfants continueront de lancer du bois mort à l'eau, et nous continuerons de l'en ressortir lorsque c'est faisable pour ne pas prendre nos lignes de pêche dedans.

Benoit Marque

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